Souvent la littérature inventa des instruments de musique extravagants, on en trouve chez Voltaire, chez Apollinaire, chez Huysman...
Un exemple célèbre avec le piano à cocktail de Boris Vian, qui a depuis été expérimenté :
Un exemple célèbre avec le piano à cocktail de Boris Vian, qui a depuis été expérimenté :
"A chaque note, dit Colin, je fais correspondre un alcool, une liqueur
ou un aromate. La pédale forte correspond à l’œuf battu et la pédale
faible à la glace. Pour l’eau de Selbtz, il faut un trille dans le
registre aigu. Les quantités sont en raison directe de la durée : à la
quadruple croche équivaut le seizième d’unité, à la noire l’unité, à la
ronde le quadruple unité. Lorsque l’on joue un air lent, un système de
registre est mis en action, de façon que la dose ne soit pas augmentée –
ce qui donnerait un cocktail trop abondant – mais la teneur en alcool.
Et, suivant la durée de l’air, on peut, si l’on veut, faire varier la
valeur de l’unité, la réduisant, par exemple au centième, pour pouvoir
obtenir une boisson tenant compte de toutes les harmonies au moyen d’un
réglage latéral."
L'Ecume des jours, Boris Vian, 1947.
L'Ecume des jours, Boris Vian, 1947.
C'est une légende ce piano cocktail !
RépondreSupprimerC'est merveilleux l'invention du siècle une soirée pianocktail sa doit être impressionnant lol
RépondreSupprimerUn instrument parfait pour la fête de la musique -dans deux jours- !
RépondreSupprimer